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Atelier : Résister par la poésie...

compte rendu Nicolas Monchand

 

Atelier « Résister par la poésie », animé par Martine Boncourt.

Compte rendu qui ne saurait rendre compte de l’atmosphère de cet atelier, de ce qu’il peut déclencher en nous…


1.   

Introduction « La poésie à l’école, l’indispensable superflu »

Pour cela, il faut qu’elle soit importante pour nous  (place dans l’emploi du temps notamment, quotidien dans la classe de Martine) tout en n’étant pas superflu (pour cela, échapper à la traditionnelle et unique récitation pour ouvrir d’autres pistes, notamment au niveau de l’émotion, ce qui m’a fait penser à la prise de parole en amphi de Bernard Montaclair)

Rôle secondaire (ou conséquences)  de la poésie : mémorisation, diction, coopération, ….


2.   

Temps de pratique, « rencontre avec des mots »

- Martine nous propose un mot (porte) et nous demande de dire à quoi il nous fait penser.  Une  multitude de mots apparaissent…

Tous sont notés au tableau et on constate qu’un mot déclenche une multitude d’images, de sens, de sensations, de symboles, d’évocations, …

C’est un éclatement de polysémie, de sens et cela va à l’encontre de ce qui est proposé généralement à l’école où on assiste plus à une relation binaire avec le savoir. Là, chacun peut s’exprimer sans jugement, sans risquer de se tromper,…

Tout cela est à mettre en lien avec l’histoire de chacun. On s’exprime avec ce qu’on est, ce qu’on sait, ce qu’on a rencontré,…

- Pour Martine, l’interprétation d’un poème est une aberration car le plus important pour elle est la rencontre des mots, les mots.  Faire exprimer chaque enfant sur ce qu’il ressent, sur ce que l’auteur a voulu dire selon lui est le plus important.

- Nous nous sommes aussi interrogés sur l’importance de la mise en contexte. Pour certains, elle semble très importante et pour d’autres non. Elle risque fortement d’influencer la rencontre avec les mots dans un premier temps mais dans un deuxième temps elle peut permettre un éclaircissement de sens, et si certains enfants ressentent le besoin d’aller plus loin, il n’est pas interdit de leur proposer de réaliser une recherche.

- Ensuite, nous avons appris en 5 minutes un poème de cette manière.

. distribution de 3 poèmes, au hasard, à chacun

. lecture individuelle

. Possibilité de lire devant les autres 1 des 3 poèmes ; (Inscrire le titre de chaque poème)

. Chacun vote une fois pour son poème préféré,   (pas le droit de voter pour son poème)

. 2ème tour de vote avec les poèmes ayant obtenus des voix lors du premier tour). On vote une seule fois.

 Apprentissage du poème. Martine lit le poème en le « mimant », en mettant son corps en jeu.

 Ensuite, elle le relira plusieurs fois en enlevant à chaque fois de plus en plus de mots que nous devons compléter.

- Lors de cet apprentissage, il a été mis en avant l’importance du corps. Nous étions tous debout, et c’est le corps tout entier qui participait à l’apprentissage de la poésie.


3.   

Autres remarques

L’écriture : Quelques déclencheurs d’écriture sont présents dans la classe, de nombreux poèmes à disposition…

Au début, les enfants vont surement réaliser des rimes. Dans un premier temps, il est nécessaire de les jouer avec eux.

On n’en a pas trop parlé mais on peut imaginer que le fait de baigner quotidiennement dans la  poésie influencera forcément l’écriture des textes libres….

 La poésie est subversive car : - on dit comme on veut ( on peut lire la poésie de manière joyeuse car on la ressent comme cela, ou de manière malheureurse. Tout dépend de ce qu’on ressent)

- on casse les codes

- on dit ce qu’on veut

Jacques Prévert est un poète qui rencontre les enfants.

Après une multitude d’écoute,  d’apprentissage, on peut s’intéresser aux procédés.  

La répétition instaure des habitudes.

LIRE UN POEME EST TOUJOURS UN PLAISIR !!!

CE QUI COMPTE C’EST LA RENCONTRE !!!

Compte rendu rédigé par
Nicolas Monchand (gd42 et secteur 3ème type)