Raccourci vers le contenu principal de la page

Atelier : Mais que fait le secteur français de l'Icem - jeudi 22 août 2013 écrit par Nicolas

Dans :  Congrès › Principes pédagogiques › 

 

 

1. Une introduction théorique.

           Il est important d’opérer une révolution sur soi-même pour aborder les écrits des enfants. Il faut écouter l’enfant et son projet d’écriture avant de le mettre en conformité avec la langue. Le plaisir d’écrire doit être un premier objectif. Il faut qu’il puisse faire l’expérience de l’écriture.
Le texte libre est un vecteur essentiel d’apprentissage. Il permet d’aborder la langue avec plaisir. L’enfant est un auteur, pas un acteur. Il sera créatif.
Le milieu coopératif fournira un moyen de communication, l’enfant présente son texte et l’auditeur est transformé par ces présentations. C’est la transformation qui prime sur la transmission (de savoirs). Le texte libre donnera du sens aux apprentissages et nourrira le patrimoine culturel de la classe. C’est la création qui donne le sens.

    La culture de classe nourrit le texte libre et les textes nourrissent la culture.

    Conditions nécessaires à la mise en place du texte libre.

·    Donner du temps pour le travail individuel, les enfants y rencontre leur solitude et leur singularité.
·    Offrir aux enfants des occasions de développer leur puissance de vie.
·    Y consacrer de nombreux moments, répétés.
·    Imposer la liberté (le sujet, le moment, etc.) tout en restant un référent pour les enfants.
·    Assurer la sécurité des enfants. Les règles de vie sont un moyen de la procurer. (Ne pas se moquer)

Le texte doit naitre d’une nécessité intérieure.
Il est désir, jubilation et est un moyen d’exister dans la classe.

Le regard expert : nous devons bien réfléchir à nos actions lors de la transformation des textes. Chaque cas est différent.

Un peu de pratique.

Nous exerçons notre regard expert et transformons 5 textes libres proposés.

Nos réflexions à propos des textes bruts.

Il ressort régulièrement qu’il est important de commencer par demander à l’auteur quel était son projet d’écriture avant de lire l’écrit. (Que voulais-tu écrire ? Quelles étaient tes premières idées ? etc.)

Tout le monde n’est pas d’accord lorsqu’il s’agit de transformer un texte… Certains pensent qu’il faut modifier la syntaxe et la structure des phrases et d’autres préfèrent commencer par ajouter des précisions.

C’est notre regard expert, ce geste professionnel, qui déterminera lorsqu’on sera face à l’enfant quelles seront, selon nous, la meilleure façon de guider l’enfant et de l’aider à transformer son texte.
Il semble exister des centaines de façon d’aborder la transformation d’un texte.

C’est, certainement, dans la relation que nous construisons avec les enfants que nous prenons les meilleures décisions possibles pour les aider.
2. Un résumé des travaux du secteur français.

               Un objectif, actuellement : approfondir et réactualisé les connaissances sur les fondement de la Méthodes naturelle de lecture et d’écriture avant qu’elle ne se délitent.

Comment ? En faisant le point sur les pratiques d’apprentissage naturel de la langue à l’ICEM à travers un diagramme, des vidéos, une grille d’analyse des vidéos et en élaborant des fiches pratiques pour les enseignants. ces différents outils devraient faire partie d’une prochaine édition sur DVD et seront peut-être sur le site de l’ICEM…

Brainstorming sur les activités futures du secteur français de l’ICEM.

                                                                                                                        Nicolas