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De l'écriture au signe qui identifie

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Juin 1999
 

CréAtions n° 87 - Traces - publié en mai-juin 1999

Classe de CP-CE1, Ecole primaire Jacques Prévert, Châtellerault (Vienne) – Enseignante : Jeanne Monthubert.

 

De l'écriture au signe qui identifie

 

Au moment où les enfants entrent dans le processus d’apprentissage de la langue écrite, il m’apparait utile, voire nécessaire, de leur faire prendre conscience que les signes écrits qu’ils apprennent à lire et à écrire n’ont pas toujours existé dans leur représentation actuelle et ne sont pas les mêmes partout dans le monde. C’est un grand étonnement pour eux.
Des enfants de CP et CE1 ont étudié d’histoire de l’écriture pour aller tout naturellement vers la création, la production de signes d’écriture, dans un but à la fois culturel, ludique et plastique.

 


 

 

Dans un premier temps, ils ont constitué une collection de signes d’écriture : sumérienne, cunéiforme, égyptienne, hébraïque, grecque, gothique, chinoise, japonaise, arabe…
Ils ont découvert : enluminures, alphabets décoratifs, calligraphies, textes anciens d’archives, journaux étrangers, cahiers de grands-parents…
Pour bien appréhender toutes ces formes d’écriture, ils ont copié, essayé de retrouver le geste, le rythme, suivant l’outil employé, le support.
C’est une phase de tâtonnements, très riche, qui nécessite beaucoup de temps et qui permet de s’ouvrir à d’autres cultures. 

 

 

  De copistes, les enfants sont devenus créateurs.

  

Ils ont fait des recherches sur leur propre signature, leurs initiales, en jouant à les transformer.

  

signe, écriture, dessin
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