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Jeu de 7 familles et Histoire
Où le vécu et la mémoire de l’enfant s’expriment dans ses dessins informatifs
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A l’école Célestin Freinet d’Hérouville, nous avons entrepris d’organiser des semaines à thèmes, « science », « math », « géographie », etc. en s’inspirant de celles du groupe départemental ICEM du Nord. Pour cette semaine, les classes du cycle 2 ne sont pas décloisonnées, nous travaillons sur le thème pendant les quatre matinées.
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La semaine « Histoire »
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Se mettre en route
Les enfants ont choisi de se renseigner sur la vie des gens de «dans le temps» à «maintenant».
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La matinée du lundi commence par un tour de table pour que chaque enfant dise « l’image qu’il voit dans sa tête ».
Puis, les enfants ont feuilleté des documents à leur disposition dans la classe : revues d’art, fascicules sur l’histoire de la Normandie, des livres de peinture. Ils ont regardé les posters que j’avais affichés : Le mariage de la vierge du Pérugin, Bal à Meudon de Renoir. J’avais aussi emprunté à la bibliothèque municipale un livre sur Jean-François Millet, un autre sur Dufy, un sur Philippe de Champaigne, (qui a été très utilisé). Les enfants ont pu décalquer ce qui les intéressait.
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Au moment de la mise en commun, des orientations de travail ont commencé à émerger chez certains alors que d’autres étaient toujours en recherche.
Le lundi après midi, j’ai organisé une visite du musée de Normandie (archéologie, ethnographie). Les enfants ont bien regardé les deux grandes maquettes représentant la campagne découverte et la campagne bocagère, la salle des travaux des champs et des céréales, ainsi que celle consacrée au lait.
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Créer des groupes de travail
Le lendemain mardi, les enfants ont dessiné ce qui les avait intéressés, ce dont ils se souvenaient (un seul dessin par feuille A5).
Ainsi, le travail en groupe a pu se répartir pour les jours suivants, en fonction des centres d’intérêt de chacun, certains ont voulu faire des maquettes de maison.
L’un, par exemple, a choisi de construire un mini village de cabanes primitives. Il a fabriqué des bûchettes en carton en guise de pieux. Des pieux entrecroisés soutenaient la grande toile du toit et d’autres entouraient le village pour le protéger. Puis cet élève a construit une maison normande à colombages à proximité de son village.
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Un autre enfant voulait bâtir « avec de la terre ». Il a fait un mélange avec la terre de la cour, de la « balle » de paille et des brindilles demandées à l’équipe des « graines ». Il avait mis tant d’eau qu’il a fallu attendre le jeudi matin pour éliminer le surplus après décantation. Ensuite il a trouvé comment construire un moule pour fabriquer des parpaings de terre. Nous avons construit ensemble le coffrage pour le mur de terre.
Une équipe travaillait sur les « graines » : des épis de blé, d’orge et d’avoine. Les enfants ont « battu » le grain en décortiquant ou en écrasant les épis avec les doigts.
On a soufflé sur cette « moisson » pour éliminer la balle.
Une autre équipe travaillait sur les tissus. Des filles ont cardé de la toison avec les doigts et ont essayé de filer au fuseau. Le principe de la grosseur du fil, de sa torsion et de sa résistance a été bien compris. Cela nous a rappelé la « corde à sauter ».
 
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