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Rencontre internationale d'enfants à l'Unesco

Mai 1997

Mercredi 20 novembre a eu lieu la première journée des droits de l'enfant.

La rédaction de la Haute Saintonge nous a proposé d'écrire une page de temps en temps dans son journal, respectant ainsi l'article 13.1 qui dit : "L'enfant a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen du choix de l'enfant".
 
Plus de 130 enfants de nombreux pays se sont rassemblés lors d'une rencontre internationale pour présenter leur pays, pour discuter, communiquer et se connaître. "C'est une occasion formidable pour tous les enfants de différents pays de se rencontrer et aussi pour les adultes afin d'échanger sur tout ce qu'on fait tous les jours à l'école" nous a avoué un professeur du Sénégal.
Une trentaine de pays étaient représentés chacun par une délégation de 4 ou 5 élèves accompagnés de leur professeur : ils venaient du Burkina Faso, d'Allemagne, d'Algérie, du Mexique, d'Ukraine, de Russie, du Bénin, du Mali, du Sénégal, de Bulgarie, du Brésil...
Chaque groupe se présenta soit en chantant, soit en dansant ou encore en lisant des poèmes dans la grande salle de conférences du palais de l'UNESCO où se déroulait cette rencontre les 7 et 8 octobre 1996. "Il y a beaucoup de monde, beaucoup de monde de pays variés et ils se sont tous bien présentés, ils ont fait vraiment de belles choses" raconta un professeur de dessin au micro d'Alexandre et de Sabrina. En effet, nous étions à cette rencontre comme journalistes et nous avons ramené de nombreuses interviews. "Les enfants étaient très sympathiques" récapitule Cédric, "mais un peu timides devant nos micros".
"Nous faisons un journal qui s'appelle "chouette chouette journal" s'exclamèrent des petits CP avec leur accent marseillais, pendant que Xavier, en CM2 à l'école d'Aizenay annonça à Christelle et Alexandre qu'il préparait un lâcher de ballons et qu'un petit Burkinabé de 11 ans nous dit être venu en avion, après avoir tenu à nous raconter une histoire de Toto.
"Las verdad es que tenemos que respectar los recherchos de los ninos porque los ninos son los mas benito que hay en el mundo" nous expliqua un Mexicain : heureusement notre traductrice en simultané reprit en français : "il faut respecter les droits de l'enfant parce que les enfants sont ce qu'on a de meilleur au monde".
"Il devrait y avoir davantage de rencontres comme celle ci" ajouta un professeur retraité "car au moins les enfants ont la parole".
"Quand j'interrogeais les gens, conclut Cindy, j'étais contente de savoir ce qu'ils faisaient et pourquoi ils étaient là, et puis les gens eux aussi étaient contents qu'on les interroge".
 
Ce que nous avons vu, entendu, ressenti
 
"Quand je suis entrée à l'UNESCO, ça faisait drôle car il y avait beaucoup de gens et d'enfants. J'ai vu un garçon noir qui chantait. J'ai aussi entendu des garçons roumains qui chantaient très bien ! Cette rencontre m'a servi à rencontrer des enfants étrangers"(Emelyne)
"J'ai vu une grande fille d'à peu près quinze ans qui parlait le portugais. Alors je lui ai dit "bomdia, como està ?" Et elle m'a répondu, mais là je n'ai rien compris ! Je lui ai dit "au revoir" parce que je ne savais pas quoi dire !"(Julius)
"J'ai discuté avec un allemand, j'ai parlé aussi avec un traducteur. J'ai rencontré des enfants africains : j'aurais bien voulu voir des japonais ! Le palais de l'UNESCO est plus grand que je ne pensais, plus grand que le bourg de St Simon de Bordes. (Yoann)
"Dans la salle de conférences, j'ai vu une fille aux cheveux longs et blonds. Quand je l'ai entendu chanter, la chanson me plaisait. J'ai vu un petit garçon étranger à la peau noire qui lisait une poésie sur le mur, à l'entrée. Cette rencontre internationale d'enfants était super bien. Mais vraiment : ça m'a plu beaucoup de voir autant d'enfants".(Alison)
"Dans la salle de conférences, des personnes parlaient devant tout le monde, des enfants dansaient et chantaient pour présenter leur pays. J'ai compris que tous les enfants qui étaient là venaient des quatre coins du monde.
Je pense que cette rencontre internationale sert aussi à ce que tous les enfants du monde soient bien traités".(Amélie)
"J'ai vu une fille anglaise. Je lui ai dit "bonjour" et elle m'a répondu "Hello !" et une phrase anglaise : je n'ai pas compris. Alors elle est partie parce que je ne savais pas ce qu'elle disait. J'ai entendu des filles qui chantaient : à force, moi aussi, je chantais !
Et moi, je trouve que c'est important que les gens se comprennent".(Elise)
"J'aimais bien les écritures des différents pays. J'aimais bien entendre les enfants qui parlaient une autre langue. Moi j'ai compris que ça ne sert à rien de ne pas aimer les personnes des autres pays".(Chloe)