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Congrès Strasbourg - Atelier "Pédagogie institutionnelle en maternelle"- septembre 2009

 

Compte-rendu de l’atelier présenté par Isabelle Robin et AVPI
La pédagogie institutionnelle à l’école maternelle.
Du « Quoi de neuf ? » au journal.
 
Isabelle Robin est institutrice en maternelle dans une école de la banlieue de saint Nazaire.
Après avoir travaillé quelques années en pédagogie institutionnelle dans des classes élémentaires, elle choisit le cycle 1 en adaptant progressivement les diverses pratiques à l’âge des enfants de 3 à 6 ans. Elle nous présente et commente une série de diapositives qui illustrent le déroulement d’une journée dans sa classe, une section de moyens et grands.
 
            Les métiers 
Après une dizaine de minutes d’accueil dans la classe où les enfants reconnaissent l’étiquette de leur prénom la rangent sur le tableau prévu à cet effet, lisent, discutent et se retrouvent .La classe commence par les métiers du matin : ouvrir les rideaux , vérifier le rangements , la mise en place du matériel…
 
            Les rituels :
Toute la classe se regroupe sur des bancs autour du tableau .Un élève compose la date. Les jours sont illustrés par l’histoire de la chenille. La date est visualisée grâce à une éphéméride.
Un élève compte les présents, écrit le nombre. Un deux ou trois élèves prêtent leurs doigts pour matérialiser la quantité.
 
            Le « Quoi de neuf ? » :
Activité quotidienne qui dure 20 minutes à laquelle participe aussi la personne qui aide de la classe(ATSEM).
La maîtresse est aidée par un( e ) secrétaire (élève blanc en comportement et qui doit savoir lire les prénoms). Les élèves volontaires s’inscrivent pour parler. Leurs étiquettes sont aimantées au tableau et seront rangées au fur et à mesure.
On peut raconter une histoire vécue ou présenter un objet à la classe. Cet objet pourra être laissé quelques temps sur la table d’exposition. Après chaque histoire ou présentation les auditeurs posent des questions.
 
            J’écris :
Tous les lundis, les élèves écrivent dans leur cahier spécialement prévu à cet effet. Ils dessinent au crayon de bois et aux crayons couleurs sur la page blanche et dictent leur histoire à la maîtresse ou à l’aide qui écrivent. Les élèves s’expriment avec plus ou moins d’aisance selon leur personnalité ou leur imagination. Les plus timides ou en difficulté ne diront qu’une courte phrase ou même un mot.
Au fil des semaines, les élèves seront plus entraînés et commenceront à écrire seuls des mots connus du répertoire de la classe en écriture cursive vers le troisième trimestre. Lors de ces séances, des jeux de replis seront prévus pour les plus rapides.
 
            Le choix de texte :
On choisira deux textes : l’un pour le journal, l’autre pour les correspondants.
Chaque élève pourra voter et son choix sera matérialisé par deux cubes. La maîtresse vote aussi et argumente son choix.
Au début, les enfants choisissent principalement leur texte ou celui de leur copain ou copine mais peu à peu ils voteront pour les autres.

            La mise au point du texte :
La phrase ou le texte choisi sera « retouché » collectivement avec l’accord de l’auteur.
On s’intéressera à la syntaxe, au vocabulaire, au sens et un titre sera proposé.
 
            Les ateliers d’imprimerie :
Deux après-midi par semaine, des petites équipes de 3 ou 4 élèves s’organisent.
Le titre, le nom et prénom de l’auteur seront compostés à l’aide d’une imprimerie avec des caractères de corps 18.
Le texte central est recopié sur l’ordinateur.
Les techniques d’illustrations sont variées : pochoir, carton gravé, collages en relief etc…
 
            La phrase « clé » :
Une phrase du texte choisi pourra servir de support pour aborder la lecture.

            Le journal :
A la fin de chaque trimestre, les pages imprimées et illustrées seront assemblées pour constituer le journal avec un titre et une première page de couverture .Chaque élève aura son journal et y retrouvera son texte ou son illustration ou aura participé à une production collective.
Ce journal sera envoyé aux correspondants qui feront part de leurs impressions.
 
            En conclusion :
Ces diapositives ont permis à Isabelle Robin de montrer des moments forts de PI dans sa classe.
Sa présentation a suscité beaucoup d’intérêt chez les participants et quelques questions portant sur l’organisation pratique furent posées : tableau récapitulatif des textes choisis, place de l’aide maternelle pendant l’écriture, organisation des ateliers d’imprimerie…
Le temps imparti à l’atelier touchant à sa fin, c’est avec un peu de regrets que nous avons quitté Isabelle car nous l’aurions bien écoutée encore…
 
Catherine Krieger, groupe 67.