En Chantier, Publication du Chantier de Recherche documentaire de l'ICEM Pédagogie Freinet: productions de classes, recherches documentaires, exposés, témoignages, pratiques...
Pour donner-trouver des idées : pour des élèves acteurs et auteurs de leurs savoirs.
Quelques textes extraits de «Big Boss», journal de la classe des 6e C du collège Jacques Ellul de Bordeaux.
Quelques textes extraits de «Big Boss», journal de la classe des 6e C du collège Jacques Ellul de Bordeaux | |
Editorial Voilà comment Ali et Antoine voient leur travail pour réaliser un journal : «On prend les sujets les plus importants. On se met en groupe. On écrit tout ce qui nous passe par la tête.» C'est un peu rapide, mais ce raccourci dépeint assez bien la démarche : liberté et sérieux. Voici donc une première édition des «sujets les plus importants» pour les 6ème C.
Mme Mazurie
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Le maorais, langue des Comores |
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Mayotte se situe à côté de Madagascar, et c'est au sud de l'Afrique. Je viens de là et je parle en maorais : Voilà la traduction : « Bonjour. Je m'appelle Mohamed. Je suis beau. J'aime le collège. Ma classe, c'est la 6èmeC. Mes copains sont Younès, Radoine, Antoine, Thomas, Ali, Serhat... J'aime tous les professeurs qui sont dans le collège, parce qu'ils m'aideront et me donneront une vie meilleure et soignée et ils m'aideront à avoir un bon travail. Le travail que je voudrais faire plus tard, c'est pilote d'avion pour gagner de l'argent et en donner à mes parents.»
Mohamed |
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Une journée dans la peau d’une PSP |
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Je suis célèbre auprès de mes fans, les enfants. J’ai plusieurs frères et sœurs. Les roses, ce sont mes sœurs et les noirs, mes frères. Ce qui me rend aussi célèbre, c’est la somme d’argent qu’ils sont prêts à payer pour moi : deux cent cinquante ou même trois cents euros. C’est incroyable, hein ? Antoine |
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Quand je serai grand |
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Quand je serai grand, je vais ouvrir un restaurant Kebab. Je vais vendre beaucoup de kebabs, des frites, du couscous et des salades. Et tous les soirs, je mangerai des kebabs. Tout le temps il y aura des clients et je gagnerai beaucoup d'argent.
Mon restaurant, je vais l'ouvrir à côté d'un stade de football ; comme ça il y aura beaucoup de clients les jours des matchs pour manger rapidement et boire toutes sortes de sodas, de jus de fruits, du thé, du café et de l'eau. Et j'inviterai toute ma famille à dîner tous les mois. J'aurai un chien que je ne nourrirai qu'avec des kebabs et il sera gros comme une vache ! Ali
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Les chevaux |
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J'aime les chevaux parce qu'ils sont gentils. Ils peuvent galoper et c'est cela que j'adore avec les sauts d'obstacle. Quand mon cheval saute, je me sens emportée. |
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1 Description des chevaux
Les chevaux anglais sont marron foncé. Les autres couleurs sont bai clair, bai brun, isabelle, souris, noir ou rouge foncé. Leur crinière peut être noire, blanche, marron ou rouge. Leurs sabots peuvent être foncés ou clairs et des chevaux peuvent avoir un sabot clair et l'autre foncé. La queue peut avoir la même couleur que le corps du cheval mais pas tout le temps. Les chevaux qui ont la tête claire peuvent avoir les yeux bleu clair ou bleu foncé. Ceux qui ont la tête foncée ont les yeux marron foncé ou marron clair.
2 La nourriture
Les chevaux mangent des nourritures variées : de la luzerne hachée et déshydratée, de l'avoine aplatie, de la pulpe de betterave, du maïs floconné, ou des granulés prêts à l'emploi. Il ne faut pas trop leur en donner sinon, ils vont déborder d'énergie et ils sauteront toutes les barrières. Comme récompense, on peut leur donner des carottes, des pommes ou du sucre mais pas trop sinon ils auront des caries.
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3 Les soins
Il y a plusieurs sortes de brossage : on commence par l'étrille, puis le bouchon et la brosse douce. Les chevaux peuvent avoir plusieurs maladies différentes comme la tendinite ou les coliques. Quand le cheval a une colique, il faut le faire marcher et ne surtout pas le laisser s'allonger. Parfois, ils ont besoin de piqûre et de médicaments. Il faut de l'affection pour qu'ils guérissent mieux.
4 Comment monter à cheval
Les cavaliers doivent toujours mettre une bombe : c'est un casque. Si on ne prend pas sa bombe, on risque en tombant de cheval de perdre la mémoire... Pour le trot, on tape deux fois en arrière et on s'accroche à la crinière. Pour le galop, on donne des coups de talon et on se penche vers l'arrière et il galope. Pour sauter, on se penche en avant et on lève les fesses. Pour les sauts d'obstacle il faut aller au galop et laisser faire le cheval. Les chevaux peuvent faire du jumping, du cross-country et d'autres sports. |
Sindé, Sarah, Marthiale
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La tempête dans les Landes |
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Comme tout le monde l'a constaté, la tempête a fait de graves dégâts, Elle a tué ou gravement blessé plusieurs personnes. La tempête a détruit la forêt des Landes. On pourrait ainsi dire que ce n'est plus une forêt, c'est un massacre. Moi, de 8h30 à 11h et de 13h30 à 18h30, j'étais dehors sous la pluie avec mon papi pour aider les pompiers. J'ai vu que la route était bloquée, je craignais de ne pas pouvoir rentrer à Bordeaux avec tous ces pins sur la route. Les hangars étaient détruits, les tuiles étaient cassées, les tôles envolées !
Alicia |
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U. N. S. S. |
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Mercredi 7 Janvier 2009, notre équipe de handball est partie au collège Yves du Manoir disputer des matchs pour se qualifier en départementale. Dans le bus, il y avait une très bonne ambiance. Une fois arrivés sur le terrain, nous avons eu un peu de pression à l'idée de perdre un match face à toutes ces équipes. Mais cela s'est très bien passé : nous avons joué quatre matchs et nous les avons tous gagnés ! Nous sommes une équipe très soudée par des liens forts. Younès |
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Le journal de classe en 6ème témoignage de Catherine MAZURIE |
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Le temps du journal en classe Je travaille sur le journal uniquement en classe, sur les deux heures par semaine que les élèves ont en plus dans leur emploi du temps (car c’est une 6ème expérimentale dite «à évaluation différenciée»). Les élèves travaillent seuls ou à deux, comme ils veulent, mais je m'aperçois que c'est difficile pour eux de travailler à deux. Ils n’écrivent quasiment pas, ou des choses très banales et inintéressantes. Ils ont besoin d’un moment seuls avec leur feuille. J’impose ce moment même quand ils travaillent en groupe, mais ils ont du mal à accepter. Ils le ressentent un peu comme une punition, preuve que le «travail» de groupe est un agréable moment de décompression dans leur esprit. Mais ils commencent à produire des choses originales, quand ils travaillent seuls. Il faut dire que j'ai cette année une classe avec des individualités fortes et torturées.
Le choix des sujets Ils ont des idées tout seuls. Par exemple, l’idée de l’article en maorais est venue spontanément, quand j’ai suggéré à Mohamed d’écrire quelque chose qui lui tient à cœur. Parfois aussi, c’est la discussion dans la classe et l’effet d’imitation : c’est ce qui a donné naissance au journal en anglais et autres langues. Parfois, c’est moi qui donne des pistes, qui infléchis, qui écris quasiment à la place… Marina n’a jamais d’idées : je lui ai imposé d’écrire… qu’elle n’avait pas d’idées ! Et comment cela se traduit. Sinde qui est complètement en perdition, tout à fait tétanisée quand un adulte lui parle, n’avait rien écrit depuis plusieurs heures. J’ai fait avec elle un «poème» de quelques lignes, en lui suggérant des mots, en posant des questions pour aller plus loin etc. L’essentiel est que chacun ait au moins un écrit par journal.
L’écriture des articles Ils mettent à peu près trois heures à faire un article : - ils écrivent et je corrige, conseille etc. Il y a des moments de mise en commun à intervalles réguliers, ils disent où ils en sont et parfois, la classe est mise à contribution pour aider. Quelquefois, des groupes se forment sur un sujet commencé par l’un d’eux. Mais pas souvent pour les raisons évoquées plus haut. - ils recopient et corrigent leurs erreurs d'orthographe : cette étape-là commence à bien fonctionner. - ils tapent à l'ordinateur : c’est une étape qu’ils adorent. Ils s’inscrivent au tableau pour aller sur tel ou tel ordinateur, opération nécessaire quand j’avais peu d’ordinateurs dans la classe (pour éviter les engorgements) mais qu’ils continuent de respecter : c’est la récompense après l’effort. J'ai peu à peu fait ajouter des ordinateurs dans ma salle de classe : j'en ai actuellement cinq. Ça se bouscule un peu, surtout à la fin, mais je ne me plains pas.
La mise en page Je n'arrive pas à faire la dernière étape (mise en page) avec eux. Ils sont trop peu autonomes, même ceux qui connaissent bien la machine. C'est donc moi qui mets en page, mais on arrive maintenant à trouver les rubriques et l'ordre des articles avec un petit groupe. Tout ce qui est écrit pour le journal est publié.
La diffusion On n’est pas très bons pour ça. Le journal est distribué à la classe et deux numéros sont donnés aux autres sixièmes. Quelques exemplaires sont mis au CDI et il est affiché dans le hall du collège.
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Ce travail a été réalisé par le groupe Doc2d (Recherche documentaire au second degré)
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Faire participer les élèves aux achats de livres pour le CDI | |||
Très modestement, je vais relater l'expérience que j'ai menée avec le club que j'anime au CDI le jeudi midi, intitulé "Papivores". Ce n'est donc pas un club lecture : je propose des activités en lien avec le CDI (jeux, rédaction de questionnaires, lecture à voix haute, réalisation de mini-exposition,...). Cette année, une dizaine d'élèves sont inscrits au club ; ce sont des 5e et des 4e. En 2007-2008, j'ai emmené les élèves du club visiter la librairie où j'achète les livres du CDI. En effet, certains élèves ne sont jamais allés dans une librairie et ne savent pas où j'achète les livres du CDI. Je voulais leur montrer qu'il existe d'autres lieux au service de la lecture et que beaucoup de gens les fréquentent. Peut-être y retourneront-ils seuls ou avec leurs parents ? |
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La libraire avait sélectionné quelques nouveautés (romans et documentaires) qu'elle a présentées. Puis elle nous a présenté les différents espaces et pour finir l'espace jeunesse. Là, nous avons laissé aux élèves un temps pour choisir des livres que j'ai achetés pour le CDI. Certains ont pris parmi la sélection, d'autres pas. Ils m'en présentaient deux et j'en choisissais un (pour ne pas prendre trop de risque). J'ai pu faire cela car l'intendante du collège a accepté de m'ouvrir un compte dans cette librairie (avec un maximum bien entendu!). Les élèves sont donc repartis avec "leur" livre qu'ils ont pu emprunter ou lire sur place dès le lendemain.
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Les élèves étaient très contents de leur sortie : ils aiment lorsque leurs professeurs les emmènent en dehors du collège. L'un d'entre eux, dyslexique profond, s'est acheté un livre avec son argent de poche.
A la rentrée de septembre, une des élèves a expliqué aux autres que c'était son meilleur souvenir du club.
Cette sortie m'a aussi donné l'occasion d'une relation différente avec ces élèves, plus proche. Je pense qu'ils fréquenteront le CDI plus facilement après cette expérience vécue ensemble. Les livres du CDI leur paraîtront peut-être moins “étrangers” puisqu'ils en ont choisis eux-mêmes.
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Béatrice SIMON,
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Quelques idées complémentaires … pour faire participer les élèves au choix des livres
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Hélène Duvialard écrit : Béatrice propose une idée sympathique, en effet, d'autant plus que les élèves de collège fréquentent rarement les librairies. Je pense qu'avec un gestionnaire compréhensif, c'est faisable dans plein d'établissements. Mais je ne l’ai jamais fait.
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Patricia Quinsac ajoute : Je pense à quelque chose qu'on peut faire en cours de français, pour un travail sur «Qui suis-je comme lecteur ?» On peut faire un tour dans les librairies et demander aux élèves quel livre ils voudraient acheter. Ils prennent alors des notes sur : - dans quel rayon je vais ? - qu'est-ce qui m'attire ? - qu'est-ce que je connaissais déjà ? - quel est le rôle de la couverture/du titre ? Ils décrivent le livre choisi : couleurs, collection/éditeur, rayon, impression, longueur, épaisseur... Ils peuvent aussi écrire un texte sur le livre choisi, sur ce qu'on attend d'un livre... Et on achète le livre avec le budget du CDI ? le budget pédagogique de français ? une collecte des élèves ?
Hélène termine en disant : |
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Il y a sûrement d'autres idées pour associer les élèves au choix des livres du CDI.… Ecrivez-nous pour les mettre en commun : bticem-freinet.org (subject: achats%20de%20livres%20pour%20le%20CDI) Merci. Ce travail a été réalisé par le groupe Doc2d (Recherche documentaire au second degré) |
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Des interviews imaginaires à la découverte d'auteurs de contes |
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Des interviews imaginaires à la découverte d’auteurs de contes : un travail d’élèves de 6ème, avec Christine Karmann, professeur de français, et Morgane Nedelec, documentaliste, au collège Longchamp de Marseille. |
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Au mois d’octobre 2008, la classe de 6ème 1 travaillait en français sur le conte. |
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Interview de Charles Perrault
par Charlotte, Mélissa, Jeanne, Andrea, Feriel |
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A quelle période avez-vous vécu ? De quelle nationalité êtes-vous ? Où avez-vous vécu ? Quelles études avez-vous faites ? Quelle sorte de contes écrivez-vous ? Pourquoi avez-vous écrit Le Siècle de Louis le Grand ?
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Interview de Hans-Christian Andersen
par Kholoud, Fahiza, Wafa, Ibtissem, Mélissa, Louise |
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Qu'est ce que vous avez écrit comme contes connus ? Quelle est votre nationalité ? Où vous êtes né ? A quelle époque êtes-vous né ? Vous aviez quel âge quand votre père est décédé ? Avez-vous déjà imité les frère Grimm ? Avez-vous écrit seulement des contes pour enfants ou avez-vous aussi écrit d'autres types de textes ?
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Interview des frères Grimm Par Valentine, Selwa, Silvia, Aurélia, Eldred, Mehdi et Philippe |
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Journaliste : Bonjour, d'où venez-vous et qui êtes-vous ? Journaliste : Où êtes-vous nés ? Journaliste : Et ensuite, où êtes-vous allés ? Journaliste : Et ensuite ? Journaliste : De quoi ? Journaliste : Bien ! Et après ? Journaliste : Où avez-vous trouvé vos inspirations ? Journaliste : Quel est votre objectif en écrivant ces contes ? Journaliste : Pouvez-vous nous donner des exemples de vos contes ? Démarche des journalistes :
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Interview de Roald Dahl
Interview réalisée par Abdeljalil, Idriss, Rayan, Tom, Alioune, Nasser, Lucas, Sebastien, Sophian |
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De quel pays venez-vous monsieur Roald Dahl ? A quelle époque avez-vous vécu ? De quelle origine sont vos parents ? Quelle est votre origine ? Pouvez-vous nous donner un exemple de vos livres ? Qu'avez-vous écrit comme contes ? Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire ? Qu'avez-vous fait comme métiers avant d'écrire ? Quelle sorte de conte écrivez-vous ? Combien avez-vous écrit de livres ? Pendant combien d'années avez-vous publié des livres pour adultes ? Listez les outils que vous avez utilisés : Expliquez votre démarche pour réaliser l'interview : |
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Des élèves du collège Philippe de Commynes de Tours en reportage sur le mythique Mont Olympe à la rencontre des dieux gréco-romains
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Dans En chantier n° 8, nous évoquions les fictions documentaires, manière humoristique et inventive de s’approprier des savoirs documentaires qu’Hélène Duvialard pratique avec des élèves de 6ème au collège Philippe de Commynes de Tours. En voici d’autres exemples autour des dieux de la mythologie gréco-romaine : |
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Rencontre avec Hermès
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Aurélien : Bonjour divin Hermès, je viens du futur ; puis-je te poser quelques questions à propos de ta vie ? |
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Aurélien : Je te connais sous un autre nom.
Hermès : D’abord, je suis le messager des dieux ; j’ai des ailes aux pieds et toujours mon caducée sur moi quand je vais faire mes tournées. Je suis le dieu des commerçants et des voleurs ! |
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Aurélien : Quel est ton emblème ? Hermès : C’est le caducée. Aurélien : Qu’est-ce que c’est qu’un caducée ? Hermès : C’est mon attribut, il est constitué par une baguette entourée de deux serpents entrelacés. C’est devenu le symbole du corps médical et des pharmaciens. Aurélien : Bon, c’est pas que je m’ennuie mais je dois y aller. Merci, au revoir. Hermès : Au revoir, cher reporter Aurélien, merci de m’avoir interviewé ! Aurélien : De rien, c’était comme interviewer le président de la République.
Lien permanent vers «Interview de Hermès» par Aurélien
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Interview de Dionysos
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Audrey : J’étais en train de me promener dans les vignes et voilà qu’un drôle de bonhomme à la couronne de feuilles de vigne fait son apparition, il me demande : |
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Audrey : Ah oui !!! Alors vous avez une histoire incroyable… Dionysos : Eh oui, c’est comme ça… Audrey : Voulez-vous me raconter comment vous avez grandi ? Dionysos : Bien sûr. Comme mon père travaillait, il m’a confié à ma tante Héra. Puis ma tante me garda un grand moment. Bien sûr mon père venait faire des petites visites car je lui manquais et c’est lui qui m’a sauvé… Audrey : Ah ben oui, vous avez beaucoup vécu des moments difficiles. Dionysos : Et voilà que je devins le dieu des vignes et du vin. Voilà je vous ai tout raconté Audrey : Bah ! C’est déjà bien … j’en retiens que vous avez eu une vie difficile. Au revoir et à un de ces jours. Dionysos : Je suis content d’avoir fait votre connaissance. Audrey : Moi aussi je suis contente d’avoir fait votre connaissance. |
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Lien permanent vers «Interview de Dionysos» par Audrey
"http://lewebpedagogique.com/cherchetrouve/2009/04/10/interview-de-dionysos-par-audrey/" \o |
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A propos des cartes mentales |
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Suite à l'article sur les cartes mentales dans le numéro 8 de “En chantier" telles que les utilise Christelle Guillot en cours de français dans ses classes, Eric Billottet, professeur de français, aussi a indiqué le travail mené par un groupe de recherche de l'Académie de Besançon sur cet outil.
Patricia
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L'évolution en questions
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Le chantier recherche documentaire au second degré a lancé une réflexion autour de l'enseignement de l'évolution au collège et au lycée.
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Voici des travaux réalisés par des élèves de 1ère au lycée Xavier Marmier de Pontarlier (enseignante : Laurence Bouchet) |
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Un atelier de philosophie et de littérature au Lycée expérimental ou Quand élèves et enseignants apprennent ensemble |
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Un travail raconté par Carine Cesbron, enseignante de Lettres au Lycée expérimental de St Nazaire |
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Le cadre
Au lycée expérimental de Saint-Nazaire, nous avons la chance de travailler les matins en «atelier» pendant quinze jours, soit 22 heures de travail, avec un même groupe d’élèves et deux enseignants. C’est le groupe qui décide des méthodes employées pour traiter le sujet de l’atelier. Ici, l’enseignant de philosophie, Nicolas Novion, les élèves de terminales L et moi-même devions étudier une œuvre au programme du bac : les Pensées de Blaise Pascal. Au lycée expérimental, les élèves et les enseignants sont amenés trois fois dans l’année à gérer l’établissement pendant une quinzaine (secrétariat, repas, entretien…), et ne peuvent donc suivre toutes les activités pédagogiques. Des élèves de terminale dans ce cas ont demandé à l’atelier des notes claires pour pouvoir bénéficier du travail fait par les autres. Le groupe, après discussion, décide que chaque jour un élève ou un MEE (Membre de l’Equipe Educative), à tour de rôle, prendra des notes et les reformulera pour le lendemain. |
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voir ce texte en annexe I | |
Le travail vaut surtout pour celui qui fait le travail de clarification : reformuler pour que des absents comprennent…Comment reformuler clairement ? La feuille est distribuée à tous et tous les participants trouvent le compte-rendu clair. Du coup, très vite, seul le «scripteur» prendra des notes pendant l’atelier, les autres participants sachant qu’ils auront des notes claires le lendemain. Cela n’a pas posé problème dans la mesure où chacun le faisait à son tour. S’approprier une œuvre complexe |
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voir annexe II : le tableau des élèves | voir annexe III : le tableau des profs |
S’ensuit une confrontation des deux tableaux, celui des enseignants et celui des élèves, puis un échange des idées et chacun repart pour un deuxième essai riche des apports de l’autre groupe. |
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voir annexe IV : tableau de synthèse | |
Il est important de ne pas se contenter de la première recherche. Nous, les «spécialistes» avions décidé de faire ce travail dans le même temps que celui des élèves, pour qu’il y ait réel échange. L’important dans cette démarche était que les élèves se rendent compte que le savoir est à leur portée, qu’ils peuvent le construire. Et que pour que cette construction soit possible, il faut pouvoir tâtonner, prendre son temps, faire des erreurs sans que cela soit considéré comme une perte de temps, mais faisant partie de l’apprentissage en lui-même. Et ce fut un bon moyen pour synthétiser tout le travail qu’on avait fait, pour que les élèves s’aperçoivent qu’on avait bien avancé sur l’œuvre. Une autre façon d’évaluer où ils en étaient de leur savoir. Carine CESBRON
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notes prises et reformulées par Alban, |
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Fragment 94
Idées développées : La justice seule ne peut exister, idem pour la force : justice tribunal = son idée de la justice Loi du plus fort : il faut se baser sur les qualités extérieures pour le bien de l'ordre. Le fait qu'un homme ait quatre laquais le place en position de supériorité. Que sa cause soit juste ou pas, je dois le laisser passer. Aspect littéraire : Fragment 47
Idées développées : Aspect littéraire : Fragment 56
Idées développées : Il n'y a pas de loi universelle. Ordre fragment 47 puis 56 : apparition d'un ordre ce qui laisse le temps au lecteur pour le cheminement de sa pensée. Fondement mystique de la loi : «Qui leur obéit parce qu'elles sont justes, obéit à la justice qu'il imagine, mais non pas à l'essence de la loi.» Aspect littéraire :
Fragment 63
Idées développées : Il ne faut pas expliquer tout le mécanisme au peuple. Il ne faut pas expliquer que la loi est faite pour celui qui la subit et non pas pour celui qui la fait. Pascal nous dit qu'il doit y avoir des gens qui savent et d'autres qui croient. Dans le cas présent et malgré le risque pour le pouvoir en place il faut le dire au peuple : occupez vous de mes brebis, c'est pour votre bien. Aspect littéraire : Nous avons à faire à un Pascal très autoritaire comme souvent: «Il est dangereux de ...» «mais ...» «Il faut donc ...» Alban, mars 2009 |
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Annexe II : tableau des élèves | |
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Annexe III : tableau des profs | |
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Annexe IV : synthèse profs / élèves | |
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